Mesures de protection des récoltes


Dans tous les cas, le partenariat chasseurs – agriculteurs est indispensable !



Mesures de protection contre le sanglier


La clôture électrique est un moyen très efficace, si le suivi est journalier, cette méthode est plus difficile à mettre en place pour certaines récoltes (prairie en nombreuses et/ou petites parcelles). Par contre, ce système est utile pour certaines cultures à haut rendement (maïs, culture maraîchère, pépinière...).
Une entente chasseurs – agriculteurs permet souvent de trouver des solutions : aide à la remise en état des prairies, à la pose de la clôture.
La culture de dissuasion : ce moyen est efficace, ce sont des parcelles cultivées par les chasseurs et qui n'ont pas de vocation économique.


L'agrainage apporte, lors des périodes critiques (semis de maïs, maïs à l'état laiteux par exemple) la nourriture nécessaire aux animaux, mais il est bon de rappeler que ce procédé est à utiliser judicieusement afin de ne pas se transformer en nourrissage systématique, et d'aider à cantonner les animaux aux bois. Le SDGC fixe les dates autorisées et les modalités d'agrainage.
Réfection des prairies : ce type de dégâts reste finalement le plus difficile à combattre et la mobilisation des chasseurs est souvent la meilleure parade à ce type de problème.



Dégâts de chevreuils sur production fruitière ou pépinière ou sur vignes

Ce type de dégâts qui reste localisé aux plantations situées en bordure de massifs forestiers, peut être limité par la pose de clôture électrique ou de clôture fixe. L'investissement par rapport à la valeur ajoutée de la parcelle est souvent négligeable et la protection fixe (grillage) est totalement efficace.