Globalement les dossiers de dégâts sont traités de façon satisfaisante, les recours devant la commission départementale étant extrêmement rares dans la Loire.  

Au delà des dégâts effectivement déclarés, la Fédération a mis en place depuis une vingtaine d’années, en ce qui concerne les sangliers, un système original : 25 % du montant des dégâts réglés sont facturés aux territoires de chasse sur lesquels ils ont été constatés, le produit de ce prélèvement étant utilisé sous forme de subventions à hauteur de 70 % des équipements de prévention des dégâts acquis par les territoires adhérents. Cette formule a incontestablement permis de réduire la facture des dégâts au plan départemental, tout en favorisant un nécessaire dialogue entre agriculteurs et chasseurs. Ce système a d’ailleurs été adopté depuis par de nombreux autres départements.  

 Le traitement actuel des dégâts, dans le Cantal est donc satisfaisant et doit être maintenu sur les bases en place. Naturellement la vigilance par rapport à d’éventuels « points noirs » et la recherche du meilleur consensus avec les agriculteurs sont les conditions indispensables à une bonne « gestion des dégâts ».